Le trio de créateurs Études a dévoilé une nouvelle philosophie : ils habilleront les gens à partir de lieux. Aurélien Arbet, Jeremie Egry et Jose Lamali, qui ont eu l’habitude de s’inspirer et de se référer à leur jeunesse dans les années 90, vont construire leurs collections de A à Z, en partant d’un lieu précis.
Pour la première sortie de cette approche, ils ont emmené la foule aux portes de Paris et ont transformé une voie ferrée abandonnée en piste. Le défilé, qui s’est tenu sur la Petite Ceinture, ou la « petite ceinture » qui s’enroule autour de la ville, a apporté une esthétique post-industrielle et utilitaire à la collection que le trio a interprétée avec habileté. De fines ceintures à double enroulement étaient un clin d’œil intelligent au nom du parc.
Les pantalons de charpentier, les combinaisons de travail, les vestes de travail et les tabliers en denim et en toile de coton étaient surdimensionnés, mais le trio a perfectionné sa confection pour un t-shirt tel que rien ne semblait écrasant.
Les invités ont pris place au coucher du soleil, toute la lueur de l’heure d’or alors que les modèles piétinaient sur les pistes, à certains endroits jusqu’aux genoux dans des fleurs délicates. Les couleurs ont joué sur l’emplacement avec des ponchos vert sauge assortis aux plantes, et des manteaux et des costumes de rouille contre les bâtiments en briques. Il a brouillé les frontières entre la nature et l’avenir.
Les looks finaux faisaient partie d’une collaboration avec le peintre français Jean-Baptiste Bernadet, qui a apporté une partie de son travail impressionniste aux textiles pour une exploration éthérée des costumes aux bords bruts. Le spectacle s’est terminé avec des couleurs arc-en-ciel qui ont apporté une explosion d’exubérance qui a rendu la marque plus confiante que jamais.